C'est le regretté Serge Gainsbourg qui a acheté le manuscrit de notre hymne national. Lui l'auteur de la sublime version reggae. On note que la Bibliothèque nationale n'a pas préempté le manuscrit. "J'étais prêt à me ruiner "dit l'acquéreur après avoir fait le chèque. Gainsbourg est bien plus grand qu'on ne le dit. Un géant du XXe siècle, comme Boris Vian.
Les J.O. 2024 et le football après les attentats de 2015 ont permis aux gens de bonne volonté de s'unir pour s'opposer à la racaille qui pourrit la vie du peuple qui se contente de travailler et de payer ses impôts. Lors des J.O. la France a vécu comme elle devrait toujours vivre. Tranquillement. Quand on maintient la racaille sous cloche, elle ne bouge plus.
Bien sûr l'ordre à régner grâce aux forces de l'ordre.
L'Etat à mis le paquet !
Saluer la police n'est pas une valeur de gauche car on est tout de suite fascisé dès qu'on aime l'ordre.
Le sport non plus n'est pas dans la panoplie de la gauche car c'est le culte de la force pour battre l'autre. Dans l'image d'Epinal, il ne faut pas vaincre plus faible que soi mais l'aider à s'en sortir.
Cela fait penser au concours du Conservatoire. Jadis il y avait un concours de sortie, mais il a été supprimé pour éviter de hiérarchiser. Quelle hypocrisie ! Les comédiens passent leur temps à faire des castings. La sélection est une donnée fondamentale du monde du théâtre, du cinéma, de la télévision, de la chanson, de la littérature, et du reste. Il y a ceux qui survivent et ceux qui n'y arrivent pas. On ne peut pas reprocher à un lion de ne pas être une fourmi, et vice-versa.
Il y a belle lurette que les sportifs ont remplacé les acteurs dans le coeur du public: Beckham est plus apprécié que Trucmuche qui tourne dans un film de Machin coproduit par l'avance sur recette et France Télévisions ou C + afin d'aller à Cannes, faisant de la simple figuration pour avoir de la promotion dans Libération (pas celui de July), le Monde (pas celui de François Bott), les Inrocks et Télérama.
On a vu des larmes de joie. De l'émotion plein l'écran, des athlètes et des spectateurs ont vibré et fait vibrer.
Djokovic archi millionnaire ne joue plus pour l'argent. Sa médaille d'or pour lui, pour la Serbie l'a plus comblé qu'un gros chèque. A propos d'argent, le magnifique Armand Duplantis n'en reçoit que des sponsors. La Suède ne donne pas d'argent à ses médaillés d'or. Duplantis non seulement saute haut avec une perche mais il a aussi un regard d'une profonde intensité. Il devrait faire du cinéma. Ses yeux n'ont rien à envier à ceux de Michèle Morgan.
Les J.O c'est autre chose que la nuit des Césars ou des Molières, espace pour les revendications syndicales des intermittents du spectacle. On y entend toujours un ingénieur du son ou un porte de câble de la CGT ânonner trois phrases pour remercier sa mère et sa femme, quand on ne voit pas les fesses fanées d'une comédienne qui la joue populace car elle est si loin de la grâce de Jane Fonda . Si elle n'est pas Gena Rowlands, elle n'est pas davantage la merveilleuse Pauline Carton, la grande amie de Sacha Guitry.
Le paradoxe de ces J.O. ? Ils ont été bien organisés alors qu'il n'y a plus qu'un gouvernement fantomatique. Le locataire de l'Elysée s'est couvert de ridicule avec la dissolution de l'Assemblée nationale. Une faute politique de plus dans le parcours de celui qui se croit irrésistible parce qu'il est devenu président de la République, réélu en plus, alors qu'il n'avait jamais été candidat à rien, auparavant. Il a oublié que les électeurs de la bobotitude l'ont choisi uniquement pour ne pas élire Marine Le Pen.
En fait, le pays reste en ordre de marche grâce aux fonctionnaires.
Les ministres ne sont que des carriéristes.
On n'assiste qu'à un changement de personnel.
Pour être ministre, il faut être dans les petits papiers de l'élu suprême. C'est le culte de la lèche.
Vous avez vu l'embrassade de la future ex ministre des sports avec le locataire de l'Elysée ?
Tout est dit dans le message de la bulle invisible de cette mascarade : "Merci, merci, sans toi je ne serais pas là".
Il y a une autre embrassade antinaturelle. La présentatrice du JT de 20 sur France 2, Anne-Sophie Lapix a embrassé Léon Marchand qui en fut tout surpris. Ca c'est Paris ! Par politesse, il a tendu la joue.
Et que dire des deux autres journalistes: une avec un bracelet tricolore, une autre avec les ongles tricolores. Tout ça pour faire tendance. Voilà du patriotisme de circonstances.
On a vu des grands patrons venir ramasser des miettes de gloire. L'un deux a invité dans ses hôtels des anonymes starifiés cinq minutes, comme on jette deux poissions à des otaries de cirque.
Lors de ces J.O. tous les médias ont joué la carte du fan à fond.
Ce fut le message clair et net: le drapeau et l'hymne ne doivent pas être laissés au RN. D'habitude, ils sont tous contre le RN.
D'innombrables journalistes ont profité des J.O. pour augmenter leur notoriété.
Pendant ces J.O. on a bien compris que la presse dirige les débats publics. Elle choisit les sujets qui font le plus d'audience: il y a tous les trains qui n'arrivent pas à l'heure. En une aussi, les crimes, les actes odieux, du sang en permanence. Sans parler de la zizanie politique.
Lors des J.O. les journalistes ont choisi de ne parler que des J.O pour raisons économiques car il y avait un gros investissement au départ.
Pour France 2, il n'y avait plus que des sujets sportifs.
Puis rien d'autre. Des JT entiers consacrés à la voltige des vélos de cabaret et des paniers de basket à 3. A quand des parties de Mistigri aux J.O. ?
Les Jeux finis, ils vont réinviter les députés qui saccagent la France.
Hier, c'était le FN. Aujourd'hui, c'est le camp d'en face. Et cerise sur le gâteau les nouveaux extrémistes sont des antisémites patentés, à visage ouvert.
Lors des J.O. on n'a plus entendu parler de Mbappé, disparu des radars.
Là aussi, la presse n'a parlé que de lui, sans cesse, pendant des mois, des années.
Maintenant que les J.O. sont finis, soyez sûrs qu'ils vont le remettre en évidence.
Avant les J.O., Léon Marchand et les frères Lebrun étaient déjà célèbres mais ils ne dépassaient pas la rubrique sport.
Si la France avait parlé autant de Ben Arfa que de Mbappé, le mal-aimé de la galaxie football jouerait toujours en L1. Aujourd'hui, Ben Arfa est sorti de la danse, écoeuré par le système. Dommage, il a de l'or dans ses pieds.
Lors des J.O. les athlètes français se sont bien comportés, sauf en athlétisme. Une vraie Bérézina ! Seule Cyréna Samba-Mayela a remporté une médaille: argent sur 100 m haies. Piètre récolte. Pour ne pas dire totalement minable.
Le sport ne doit pas être aimé une fois tous les quatre ans.
Le sport doit être aimé 365 jours par an. Un esprit sain dans un corps sain, vous connaissez ?
Le chef de l'Etat- c'est beaucoup dire- avait souhaité 100 médailles. Elles sont où ?
Ce n'était qu'un souhait de propagande.
Les athlètes ne doivent concourir que pour eux, disait la chartre officielle d'antan.
On en est loin.
Dans le public de ces J.O. j'ai vu dans les tribunes la France profonde et pas celle qu'on veut nous imposer pour nous culpabiliser de faits dont on n'y est pour rien.
Dans les statues de femmes iconiques de la cérémonie d'ouverture il y avait celle de Simone de Beauvoir. Si on racontait tout ce qu'elle a fait on devrait mettre la statue de Marine Le Pen à sa place !
Je n'ai pas vu la statue de Mme Evelyne Sullerot. Elle méritait d'y être.
L'important à souligner c'est la volonté politique.
Va-t-on poursuivre la haute sécurité dans nos rues, nos frontières ?
Où va-t-on laisser de nouveau agir la racaille, y compris celle qui sévit à la chambre des députés ?
On sait ce que le vacancier de Brégançon pense de nous: rien que "des gens qui ne sont rien". Cette saillie n'a rien à voir avec celle très audiardesque du général de Gaulle qui compara les Français à des veaux.
L'ex banquier n'aime que les gens qui ont réussi. Il saute au coup des médailles d'or sans un regard pour les vaincus. On ne l'a pas vu faire un selfie avec Julian Alaphilippe, dans les etc... des J.O. alors qu'il fit l'impasse sur le Tour de France pour mieux se préparer à la course olympique sur route.
Autre oublié des J.O.: le baron de Coubertin. A la place de sa statue, on n'a vu que des gens invectiver sa mémoire. Ce qu'il a dit de désagréable sur les femmes ne doit pas faire oublier tout ce qu'il a fait pour les J.O. modernes. Nul n'est parfait, et chez la baron il y a plus à garder qu'à jeter.
Si la France a été heureuse pendant 15 jours c'est grâce à lui.
Les Paralympiques vont prendre le relais. A suivre.
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