Au lieu d'aller chercher Francesco Farioli, entraîneur inexpérimenté, en définitive Nice aurait dû conserver Didier Digard au poste d'entraîneur de l'équipe professionnelle. Digard optait pour un jeu offensif, audacieux. Avec l'Italien, les Aiglons sont tous dépersonnalisés. Tous interchangeables. Ils ne dégagent qu'une application d'élèves qui suivent les conseils d'un professeur craintif. Pas d'intelligence de jeu, à part Diop. Nice domine mais de manière stérilise. Contre Lyon, Nice aurait pu jouer une semaine sans marquer.

Après trois journées, Nice stagne avec trois points. Nice est invaincue mais cela revient à une victoire et deux défaites !
Football triste, morne, monotone, terne, gris, et finalement sans aucun intérêt. A quoi cela sert-il d'aller au stade pour voir ce spectacle affligeant. Aucune envie, pas d'enthousiasme.
Ce Nice ressemble à celui de 2009-2010 lors de l'expérience Ollé-Nicolle qu'il avait fallu vite remplacé.
En 2023, Nice prend le même chemin. Digard peut se tenir prêt à venir reprendre en mains l'équipe première car après trois matchs nuls vraiment nuls, Nice va rentrer dans le dur:
3 septembre Nice-Strasbourg
17 septembre PSG-Nice
22 septembre Monaco-Nice
1er octobre Nice-Brest
8 octobre Metz-Nice
22 octobre Nice-Marseille
Dès août, il y a déjà une odeur de L2 à l'Allianz Riviera. Beau stade avec une équipe banale, endormie, qui ne donne pas tout son potentiel.
Nice est passé de Puel, Favre et Vieira à un inconnu qui n'est pas Sacchi.
Qui peut penser que Nice va battre Paris, Monaco et Marseille ? Pas moi...
Avec Digard j'y pensais.
A l'heure actuelle, même les joueurs de Strasbourg peuvent se dire: on vient pour gagner à Nice. Le Brest de Roy peut y vaincre aussi. Tout ça résulte des mauvaises vibrations de l'actuel groupe niçois, composé de joueurs pas épanouis.
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