Mes livres
Very Nice
Voici l'histoire d'un petit garçon des années 1960 qui pense sans arrêt aux footballeurs de l'OGC Nice. Une passion dévorante qui va déterminer toute sa vie.
Au lieu de s'imaginer joueur, le Niçois Bernard Morlino, s'invente journaliste avec un cahier Clairefontaine, inspiré par Julien Giarrizzi de Nice-Matin. « Papa » Barrou, Maurice Serrus, Charly Loubet puis Roger Jouve, Jean-Noël Huck, Jean-Marc Guillou et tous les autres porteurs du maillot rayé rouge et noir lui apprennent plus que ses professeurs du lycée Masséna. Francis Isnard, Jean-Pierre Adams, comme Dominique Baratelli, Marco Molitor, Roger Ricort, René Marsiglia et André Amitrano, lui enseignent l'antiracisme, l'audace, la solidarité et le courage. Des valeurs aussi importantes que les titres qu'ils ne gagnent pas. Mémorialiste, Bernard Morlino rend aussi hommage aux aînés historiques des années 1950 pour tous les remercier de l'avoir fait devenir un homme, comme le souhaitait Albert Camus, l'ancien goal du Racing Universitaire d'Alger dont la lecture a déclenché sa vocation d'écrivain. Il a pour devise de supporter : celui qui regarde est moins important que ceux qu'il regarde.
Les cent qui restent
Vouloir plaire à son siècle est souvent le meilleur moyen de déplaire aux suivants. Célébrés en leur temps ou auteurs maudits, peu d'écrivains de langue française du XXe siècle seront encore lus en 2100. Lesquels échapperont au purgatoire ?
Dans cette bibliothèque idéale, l'invention poétique voisine avec la langue argotique, Apollinaire avec Dard et Proust avec Simonin. Une plume d'exception distingue les dispensateurs d'intelligence que furent Péguy, Bergson, Bachelard, Barthes, Jankélévitch. Et comment oublier ces modernes qui moururent avant quarante ans et ne vieillissent plus : Radiguet, Vian, Nimier ? Et ces femmes – Simone de Beauvoir, Violette Leduc, Marguerite Duras, Marguerite Yourcenar, Annie Ernaux – qui sont l'orgueil de notre littérature ?
Portraits-souvenirs, dates clés, œuvres essentielles... Bernard Morlino présente, en toute subjectivité, la photo de classe des 100 femmes et hommes de lettres qui seront sauvés de l'oubli. Une invitation à la lecture... ou à la relecture.
100 Matchs de foot légendaires
À l'occasion de la Coupe du Monde de football 2022, retrouvez les 100 matchs qui ont marqué l'Histoire !
Par le biais d'une sélection de 100 matchs mythiques qui ont marqué l'histoire du football mondial, cet ouvrage propose une recherche documentée et appuyée de plus d'une centaine de photographies. De la première compétition nationale, en 1872, (Écosse-Angleterre) jusqu'à la défaite de Paris face au Real Madrid en mars 2022, en passant par les classicos les plus emblématiques, (re)découvrez le sport le plus populaire et le plus universel de tous.
Vintage Automobile Club
Un ouvrage original et décalé évoquant les grandes heures de l'auto dans le sport, la culture et la société.
Entre mythes, culture et société, la voiture – signe extérieur de réussite sociale – symbolise la liberté de se déplacer. L'aventure de l'automobile est l'une des plus belles parce qu'elle permet aux créateurs de réaliser des oeuvres d'art à la portée de tout le monde. Feuilleter l'album de l'histoire des sports mécaniques est l'occasion d'un voyage dans le temps qu'il faut maintenir dans nos mémoires. Par respect pour nos devanciers. Derrière chaque marque, il y a un faisceau d'artistes : des ingénieurs aux pilotes, sans oublier les designers et les mécaniciens.
Vintage Vélo Club
L'album de famille du cyclisme mondial.
Voici l'album de famille du cyclisme mondial avec des visages connus et d'autres oubliés. Il y a Merckx et Indurain mais aussi une kyrielle de "forçats de la route" enfouies dans l'Histoire : de Jean Stablinski à André Darrigade en passant par Federico Bahamontes et Felice Gimondi. La machine à remonter le temps c'est l'enfance retrouvée à chaque page.
Depuis 1903, la Grande Boucle fascine tout le monde, des enfants aux grands-parents. Chacun a son préféré : Bobet ou Robic ? Kübler ou Koblet ? Anquetil ou Poulidor ? Hinault ou Fignon ? Les coureurs sont des exemples de courage qui bravent le danger à chaque compétition.
Vintage Rugby Club
Les grandes heures du rugby vintage dans un livre à la mise en page riche et décalée !
Se souvenir ce n'est pas avoir de la nostalgie.
C'est simplement honorer ceux qui aimaient la même chose que nous, mais avant nous. Aucun arbre ne pousse sans racines. Et aucun bourgeon ne voit le jour s'il n'y a pas de branche.
Quels sont les grands joueurs qui ont rendu célèbre le rugby ?
Quand la France a-t-elle battu les Anglais pour la première fois ?
Pourquoi les rugbymen néo-zélandais s'appellent-ils les All Blacks ?
Saviez-vous que " Che " Guevara fut demi de mêlée ?
Qui jouait dans le XV de France historique qui a réalisé le premier Grand Chelem de son histoire ?
Dans quelle décennie le pays de Galles a-t-il régné sur l'Europe ?
Savez-vous qui était surnommé le " Pelé du rugby " ?
Qui a dit : " Au rugby, il y a les déménageurs de piano et ceux qui en jouent " ?
Pourquoi Nelson Mandela aimait-il tant le rugby ?
Quels joueurs étaient les as du bourre-pif ?
Qu'est-ce qu'une " cravate " ?
Vive le French Flair !
Hommage à Roger Couderc, la grande voix du rugby.
Le rugby est un collier qui a pour perles Jean Prat, Lucien Mias,
les frères Boniface, Walter Spanghero, Pierre Albaladejo,
Jo Maso, Jaques Fouroux, Jean-Pierre Rives, Serge Blanco,
Philippe Sella, Gareth Edwards, David Campese, Jonny Wilkinson,
Jonah Lomu, Dan Carter...
Vintage football club
Qui sont les onze meilleurs joueurs de tous les temps ? Qui sont les 10 plus grands numéros 10 ? Quelles sont les coupes de cheveux les plus atroces ? Qui sont les plus grands pitbuls ? Qui sont les joueurs les plus poissards ? Quels sont ceux qui on connu un destin tragique ? Voici un inventaire original, décalé et tendre qui raconte plus d'un siècle de football en images à la manière d'un album photo de notre enfance. Avec une préface d'Eric Cantona.
L'insoumise - Femmes, familles les combats d'une vie
" Ce qui a conduit toute ma vie, c'est la volonté d'aider les femmes pour leur permettre d'avoir une vie plus épanouie tout en responsabilisant les hommes, les pères."
Fille d'un pasteur protestant devenu psychiatre, Évelyne Sullerot se définit comme une éveilleuse. Dans les années d'après-guerre, jeune mère et professeur, elle s'interroge sur les freins empêchant les femmes d'accéder à plus d'autonomie et de pouvoir au sein du couple et dans la société. Ses travaux connaissent alors un grand retentissement.Elle cofonde en 1956 l'association La Maternité heureuse (devenue en 1960 le Planning familial) qui milite pour la régulation des naissances, mais se heurte à l'opposition des catholiques et à l'hostilité des communistes. Les lois Neuwirth et Veil doivent beaucoup à son travail de sensibilisation. Au fil de ces entretiens, Évelyne Sullerot revient sur son parcours, livrant ses convictions sur la famille, les enfants, la contraception, mais aussi sur les droits des pères, l'homoparentalité, la GPA, la PMA ou le mariage pour tous.
Marcel Pagnol - Duetto
La littérature est fantastique parce qu’elle permet aussi de se faire de nouveaux amis. Dès que j’ai découvert l’œuvre de Pagnol, j’ai eu l’impression de lire ma propre histoire. Le bar de César sur le port de Marseille c’était celui de mon père, "Le Bellevue", sur les hauteurs de Nice. Pagnol se prénommait Marcel comme mon père et il aimait ses parents comme j’aimais les miens. La partie de cartes où Raimu avait le cœur fendu, j’en voyais tous les jours dans les années 1950-1960. J’ai un dialogue imaginaire permanent avec Marcel Pagnol, le champion de la simplicité. Notre langue maternelle est l’observation des gens.
Parce que c'était lui - Les amitiés littéraires
L ‘amitié est une grâce. Elle se distingue des manoeuvres, des manigances. Mais elle ne tombe pas du ciel par enchantement. Elle est un voyage, non une destination. On parle beaucoup d’amour et peu d’amitié. Elle est pourtant omniprésente dans la littérature française. L’écrivain n’est pas toujours ce solitaire qui passe ses jours et ses nuits à noircir des pages. Il entretient avec ses pairs des amitiés sincères ou contradictoires, mais toujours fécondes.
Qu’en reste-il ? Des lettres, des conversations, des témoignages parfois blottis entre les pages de livres oubliés. Montaigne et La Boétie, Voltaire et Mme du Deffand, George Sand et Gustave Flaubert, Marcel Proust et Lucien Daudet, Jean Cocteau et Max Jacob, Saint Exupéry et Jean Prévost, René Char et Albert Camus, Louis Aragon et Robert Desnos, Marcel Pagnol et Albert Cohen, Cabu et Wolinski... Sans oublier Berl, Soupault et Nucéra, trois écrivains recherchés pour leur sens aigu de l’amitié.
Exclusives ou multiples, brèves ou durables, sereines ou orageuses : ce livre raconte trente-cinq de ces liaisons fraternelles, toutes riches de passions et d’échanges.
Eloge du dégout
"Les présentateurs-vedettes-de-la-télé ont remplacé Albert Camus et François Mauriac. Être intelligent ne sert plus à rien." Nous sommes formatés enfants pour devenir des consommateurs sans personnalité. Il faut du temps pour faire la différence entre les vrais artistes et les faux. Tous les grands créateurs sont de mauvais élèves parce qu'ils ne copient personne. Enfant, je gobais tout. Adolescent, j'ai commencé à comprendre que Georges Brassens avait plus de talent que les yéyés. Dans les années Beatles, j'ai cru au mouvement hippie. Hélas, l'assassinat de l'actrice Sharon Tate m'a remis les deux pieds au sol : je ne pourrais m'en sortir que seul. J'ai donc arpenté les musées, dévoré des livres, vu des dizaines de films pour me fabriquer ma propre société artistique : Vermeer, Baudelaire, Jules Renard, Kurosawa, Miles Davis, Raymond Devos, mais aussi Anquetil, Bourvil, Maradona...
Il faut se forger soi-même son propre gout qui impose le dégout des politiciens - des carriéristes sans dimension spirituelle -, des abonnés aux émissions télévisées, de tout ce qui nous éloigne de l'essentiel. Écrivain, chroniqueur littéraire et blogueur, Bernard Morlino aime Molière, Anna Magnani, Hendrix, Brassens, Garrincha... et déteste les imposteurs.
Portraits mythiques du football
Les 35 plus grands joueurs de football de tous les temps présentés dans un magnifique ouvrage de photos en noir et blanc. Un ouvrage à offrir à tous les amoureux de l'histoire du ballon rond.
Zidane, Pélé, Platini, Ronaldo comme vous ne les avez jamais vus !
Ils ont éclairé mon chemin
Il y aura dix ans, le 9 août 2010, disparaissait Louis Nucéra. « Je n’écoute plus depuis longtemps les moutons et les perroquets ! », disait-il. Les écrivains qu’il aimait étaient les esprits libres, tels Marcel Aymé, Emmanuel Berl, son ami Cioran ou Joseph Kessel, niçois comme lui, qui l’éveilla à la littérature. Proche des maudits, Louis Nucéra aura bataillé toute sa vie pour faire sortir du purgatoire les Calet, Guérin, Perros, Caraco ou Jean Gaulmier. « La critique négative n’était pas son domaine, écrit Bernard Morlino. Il préférait dire du bien des auteurs qu’il estimait plutôt que de se faire remarquer en disant du mal de plumitifs en mal de gloire. »
Ce volume rassemble 50 portraits inédits, autant d’exercices d’admiration, une bibliothèque idéale.
Portraits légendaires du football
Passion, enfance, mémoire, fidélité... Le football a ses grands thèmes et ses figures, exactement comme l'Histoire, le cinéma et la littérature. Les joueurs sont des héros à l'air libre, d'où leur force. Ils font la jonction entre le rêve et le réel absolu. Les meilleurs footballeurs sont des créateurs, au même titre que les musiciens, les écrivains, les peintres ou les acteurs.
Qui se souvient d'un film tourné en 1982? Personne. En revanche, on n'a pas oublié le France-RFA de Séville. Le football ne peut pas se résumer à "vingt-deux idiots qui tapent dans un ballon" ou à une sorte de Cac 40 manigancé par des dirigeants plus enclins à lire les cours de la bourse qu'à parler de l'art de la contre-attaque. Depuis la nuit des temps, les hommes ont tapé dans une balle aussi ronde que la Terre. D'évidence, le pied n'est qu'un instrument. L'artiste, c'est le cerveau. Voici un panthéon affectif de la mémoire collective du sport roi.
Ce panorama fait l'inventaire des artistes qui ont tous contribué à nourrir de leur classe le football du XXe siècle. Nous retrouvons les pionniers Vignal et Facchetti; les rois Kopa et Garrincha; les remparts Trésor et Barthez; les pit-bulls Rijkaard et Matthaus; les tireurs d'élite Fontaine et Van Basten; les réfractaires Best et Tigana; les architectes Ben Barek et Gullit, avec, bien sûr, les virtuoses Puskas, Di Stefano, Pelé, Cruyff, Platini, Maradona. Cantona et Zidane. Cet album remonte le temps de leurs exploits sans écarter les destins brisés. D'évidence, les footballeurs sont devenus des personnages majeurs de la société parce qu'ils sont des marchands de bonheur.
Tout n'est pas pourri au royaume du foot où il y a des hommes avant la créatine, les banderoles, les bastons et les nationalismes. Le jeu est sur la pelouse. Pas dans les tribunes.
JO nostalgie
Depuis l'Antiquité, les J.-O. forment le plus grand spectacle du monde. Leur impact est si important que tous les pouvoirs politiques se servent des Jeux Olympiques comme d'une campagne publicitaire. Lorsque Coubertin les relança en 1896, personne, a part lui, ne se doutait qu'un siècle plus tard, ils seraient toujours au coeur de l'actualité, malgré deux guerres mondiales,
la peste nazie, la rivalité entre communistes et capitalistes, les multiples boycotts en tous genres, l'aspect kermesse économique et les ravages du dopage (déjà présent avant Jésus-Christ).
Tout au long de cet album, les instantanés défilent, l'amitié Mimoun-Zatopek, la gracieuse gymnaste surdouée Nadia Comaneci, les gazelles Wilma Rudoph et Marie-José Perec, le mythique bond de Bob Beamon en 1968, le nageur Marc Spitz auréolé de 7 médailles en 1972,
l'hégémonie de Carl Lewis et la révélation de Manaudou en 2004.
Le poing en l'air du sprinteur Tommie Smith, partisan du Black Power est aussi éternel que les pieds nus du marathonien Abebe Bikila. La magie visuelle nous rappelle que Tarzan (Johnny Weissmuller) et Cassius Clay, alias Muhammad Ali, furent également champions olympiques.
Le ruban de rêves du kaléidoscope des J.-O. ressuscite nos propres souvenirs attachés aux exploits des champions qui appartiennent à notre biographie intime. Du sang. Des larmes. De la sueur.
Football nostalgie
"Toute passion qui remonte à l'enfance a quelque chose de sacré." Gérard de Nerval
Pourquoi ce sport qui consiste à courir derrière un ballon fascine la terre entière, de Santiago du Chili à Moscou et de Londres à Kingston ? Une plongée dans les archives et les souvenirs s'impose afin de mettre en lumière tout ce qui a fait la magie du football.
La passion du football se transmet du père en fils (ou en fille). Combien d'enfants ont gardé la nostalgie des matchs du dimanche après-midi ? A chacun sa madeleine, pour beaucoup le ballon rond est synonyme de bonheur partagé en famille.
Depuis ses débuts à la fin du XIXe siècle, le football a engendré des mythes : des joueurs fabuleux - Kopa, Pelé, Di Stefano, Cruyff, Best, Maradona, Platini, Zidane -, des grands matchs - Angleterre/Hongrie 1954, Brésil/Italie 1970, France/RFA 1982 et 1986 -, des équipes inoubliables - la Manchester United, le Real de Madrid, le Bayern de Munich - des slogans entêtants "Qui c'est les plus forts, évidemment c'est les verts !", des moments de liesse nationale - France/Brésil 1998. Les rouflaquettes de Georges Best, les coups de gueule de Cantona, les penalties de Platini, les larmes de Pelé sont aussi célèbres que le panache blanc d'Henri IV ou les yeux d'Elizabeth Taylor.
Le football a inspiré, bouleversé, enthousiasmé des millions de personnes à travers le monde dont un bon nombre d'artistes. Albert Camus était un authentique amateur de football : le jour de ses funérailles, il fut porté en terre par un groupe de jeunes footballeurs. En 1952, le peintre Nicolas de Staël est au Parc des Princes afin d'assister à la rencontre France/Suède. Alors qu'il ne peignait que des natures mortes, il eut, ce soir-là, la révélation du mouvement.
Un bel album illustré d'images rares de l'histoire du football, raconté par un passionné du ballon rond.
Brèves de foot
Sous la forme d’un abécédaire, l’évocation de lieux, de joueurs, d’équipes, d’actions ou de buts mythiques et historiques. L’Ange vert, Séville, Platini, le catenaccio, le pressing, la défense de zone, le libero, le rifinitore, distiller, l’aile de pigeon, la mort subite, la main de Dieu, Maradona, les villes à 2 clubs, l’Ajax d’Amsterdam, Gerd Muller, le tackle, Batiston, Marius Trésor, Trézéguet. Il y aura aussi des considérations tactiques, une analyse des styles et de leur évolution, toutes sortes d’anecdotes, et des souvenir personnels (notamment liés à Eric Cantona, dont l’auteur est un grand ami). Sans compter les explications techniques et les commentaires lexicaux (le discours sur le football est une mine de métaphores).
Envoyé spécial de personne
Depuis une trentaine d'années, Bernard Morlino arpente les rues de la capitale, mais aussi celles de Nice et d'ailleurs, à la recherche de lui-même sans doute. À défaut de s'y trouver, le piéton suit les gens célèbres ou non pour les surprendre dans l'anonymat du quotidien. Il en résulte 138 portraits à l'arraché, pris sur le vif.
Au fil du temps, sa collection comporte Samuel Beckett, Patrick Dewaere, Miles Davis, Jacques Tati, Claude Nougaro ou Romain Gary. Mais aussi Jacqueline Maillan, Chet Baker, Jean-Paul Sartre, Antoine Blondin, Cioran, Robert Doisneau, Dennis Hopper, Tardi ou Octavio Paz. Et bien d'autres personnages inattendus.
Au final, ce bouquet de rencontres hasardeuses constitue une manière particulièrement originale de réinventer une forme de journalisme buissonnier.
Champion de sa rue
Comme ses parents ont disparu, le narrateur lutte avec le langage pour leur redonner vie. Ils l'ont fait de chair et de sang, il les restitue d'encre et de papier. Mais le fantôme du père domine les souvenirs. Jusqu'à sa mort, l'homme anima une épicerie et un quartier, au point de devenir le champion de sa rue.
Il était adulé tant par Joséphine Baker, Jean Cocteau, Gary Cooper ou Giovanni Agnelli que par une foule d'anonymes. Pour lui, fils d'immigrés italiens, la vie ressemblait à un terrain de football, avec des limites à respecter. Héros des humbles, il gagna sa liberté au prix d'un labeur incessant. L'écrivain ramène la terre sur la tombe de son père comme celui-ci le bordait dans son lit. Toute une famille renaît à travers ce vibrant hommage au père.
Le reste du monde
Depuis vint-cinq ans, le credo du couple Jérôme Deschamps - Macha Makeïeff propulse ses anti-héros au cour de nos familles respectives. Il y a le père ahuri, la mère neurasthénique, l'oncle délirant, la tante apeurée, la cousine acariâtre, le filleul plaqué, le neveu étourdi et la fille perdue.
Ce tableau insoutenable serait banal s'il n'y avait pas l'humour de sécurité. Toucher l'inconscient, voilà le programme.
Avec Vitez, Jacques Tati est leur père spirituel. Il y a vingt ans, Bernard Morlino a immortalisé le neveu et l'oncle par une photo. Ce petit livre aborde l'héritage transmis par le cinéaste au metteur en scène.