Armstrong, Jalabert & Virenque, deux poids deux mesures

Un récent hommage sur le service public a été rendu à Jalabert et Virenque.

Pour les plus jeunes d'entre nous, il suffit de lire leur fiche Wikipédia pour tout savoir d'eux, le bon et le moins bon. Toujours est-il qu'ils sont toujours à l'antenne. Jalabert en première ligne des consultants sur France TV. Virenque lui est donné en exemple comme champion de la montagne.

A l'inverse, Lance Armstrong est toujours considéré comme un pestiféré, un paria, un infréquentable. Alors qu'il voudrait revenir dans le vélo au sein d'un partenariat dans une équipe, il est devenu la cible des médias qui encensent sans cesse un ancien animateur de TV qui faisait souvent référence à la dope "festive" et cie.

Entre parenthèses, France 2 a diffusé une émission hommage au défunt homme de TV d'une manière très conventionnelle soit à l'inverse du disparu. L'émission était déconseillée au "moins de dix ans". Le retour du carré blanc ! Il fallait endiguer la soirée du lendemain sur TF1 avec le document très attendu tourné par sa veuve.

Pour France 2, la vedette du petit écran était un "anar de droite" ou un "chrétien de gauche". Chacun voit midi à sa porte. En fait, la télé enterre l'un des siens, ni plus ni moins. Chaque fois c'est le même ramdam: on a vu ça avec Léon Zitrone. A la vérité, la télé n'a jamais donné un Montaigne ou un Orson Welles. Si certains animateurs ne recevaient et ne reçoivent jamais Marine Le Pen, celui qui est célébré l'avait reçue dans une macabre ambiance où il ne fallait pas l'applaudir quand elle débarquait sur le plateau et quand elle le quittait. Cela demande a être disserté. C'était pile ou face à la fois. Les vrais rebelles ne passent pas à la TV, ils y sont même interdits. Dans notre démocratie totalitaire, il faut avoir la fameuse carte tant de fois évoquée. Le PAF a des têtes qui ne lui reviennent pas. Et d'autres qui ont pignon sur écran. L'imposture est en vente libre.