La confusion des genres: les nouveaux ministres, l'arrivée des "Bleu.e.s" à Clairefontaine, la fashion week, la montée des marches à Cannes, la Star Academy...
- bernardmorlino
- 16 oct.
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Dernière mise à jour : 17 oct.
"Les Français sont des Gaulois réfractaires au changement" a déclaré l'actuel locataire de l'Elysée. Il se trompe puisqu'une majorité d'électeurs souhaitent son départ du pouvoir avant l'heure dite.
La surmédiatisation fait que tous les genres se mélangent et du coup tout devient grotesque.
Jadis à Cannes la montée des marches se faisait au Palais des Festivals. Les vedettes se frayaient un passage au milieu d'une nuée de photographes. Il y avait une effervescence très particulière. Ce brouhaha était typique, sympathique, lié à l'événement. Aujourd'hui, tout est aseptisé. Les actrices sont transformées en mannequins, habillées par la haute couture, ce qui est souvent gênant visuellement tant beaucoup sont mal fagotées. La montée des marches du bunker passe pour une finalité. Cela devient le but à atteindre, plus important que les films présentés. Les photographes sont parqués sur les côtés. Ils hurlent: "Marion ! Juliette! Carole ! Isabelle !" Des reporters les interrogent comme si elles avaient gagné la Star Academy. Les réponses sont sans intérêt: "Je suis heureuse d'être ici... C 'est le plus beau film de ma carrière... " Bien sûr les starlettes sont désormais interdites de Croisette, pour cause de wokisme, d'égalité des sexes et cie.
A Clairefontaine, on filme l'arrivée des joueurs de l'équipe de France, comme si c'était la montée des marches cannoises. C'est un défilé de mode identique à la fashion week. Une remarque s'impose: les caméras ne filment que les internationaux mâles et jamais les joueuses de l'équipe de France frappées d'ostracisme vestimentaire.
Les footballeurs sont mis en lumière comme s'ils étaient des acteurs. Prenons Dembélé, encensé comme s'il était du niveau de Pelé. Attention à la neymardisation des esprits. Il se peut que Dembélé ne soit que le grand joueur d'une saison à l'égal de tel ou tel vainqueur de la Star Academy qui disparait ensuite des écrans.
Les nouveaux ministres sont devant les objectifs comme les lapins éblouis par des phares. Les 3/4 sont des inconnus célèbres le temps d'être dauphines de miss France rôle occupé par le Premier ministre. On les voit s'engouffrer dans la voiture de fonction avec gorille qui ouvre la porte, et chauffeur. Tout payé par les contribuables contre leur gré. Leur comportement hésite entre le nouveau bachelier et des seconds rôles qui sortent d 'une projection privée à Cannes. Ils disparaissent sans parler, ils s'éclipsent comme des voleurs. Récemment les passations de pouvoir se sont déroulées en catimini, c'est dire le malaise et l'hypocrisie: pas vu, pas pris !
Ces différents spectacles prouvent que nous sommes dans la société du spectacle. Tout doit être filmé, et on la fin tout se mélange, et s'annule.



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