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Le vélo c'est Anquetil et non pas cette France bobo qui pue la sueur

Il suffit de marcher dans le Paris 2021 pour être dégoûté du vélo qui rime avec bobos. Les politichiens actuels défigurent plus la capitale que les nazis sous l'occupation. Au niveau professionnel, on n'a toujours rien à se mettre sous la dent, concernant les Français. Regardez ci-dessous la classe de Jacques Anquetil. Sa beauté aérodynamique. Il fait corps avec son vélo qui est tout simple, dépouillé comme son style. A l'époque, on voyait les visages. En 2021, on ne voit plus rien. Tous se ressemblent. Des clones interchangeables.

Tour de France

26 juin-18 juillet 2021

La mode du vélo serait la solution à la pollution. Vaste rigolade.

Paris a été défiguré par les politiciens actuels, mis en place par les bobos, qui chassent les voitures sans connaître le mot de Jean Cocteau :"Les piétons sont des automobilistes qui ont réussi à se garer", mais il est vrai qu'il ne faut pas confondre une serviette avec les torchons. Torchons sales bien sûr.

A Paris, les pistes cyclables ont rétrécie toute la chaussée, de partout c'est riquiqui. Montparnasse, rue de Rivoli, Magenta, tout est devenu atrocement laid.

Les vélos ne sont pas immatriculés. Ceux qui sont dessus n'ont pas le port du casque obligatoire. Ils brûlent tous les feux rouges, en toute impunité.

Comme les voitures moins nombreuses roulent au pas, elles polluent plus.

La mode du vélo fait que leurs utilisateurs arrivent là où ils doivent arriver en sueur, trempés, décoiffés, ils puent le bouc, ça schlingue grave ! Souvent le pantalon sale, côté chaîne. On n'est plus au temps de la pince à linge en bas du falzar pour le protéger, comme le faisait Bourvil. Le facteur de Jacques Tati ne passe plus.

Les cyclistes bobos femmes roulent en sandales ou en tongs. Elles et ils sont tous en chemise. Attention aux chutes. Les bobos vont avoir bobo ! La casse est à venir l'hiver quand ils vont valdinguer au sol, glissant sur les symboles peints quand ils ne sont pas plastifiés. Ils auront peut-être l'indécence de reprendre le volant d'une voiture qu'on nous annonce électrique pour tous en 2035. J'aurai 83 ans. Avec un peu de chance je serai mort. Ceux qui n'ont pas vu avant doivent se contenter du présent. Nous on a le passé qui nous éclaire. Le seul progrès intéressant c'est le médical. Tout le reste c'est souvent de l'affairisme mis au point pour prendre le magot. Actuellement, le monde du cyclisme s'en met plein les fouilles, mais les cyclistes du niveau de Fallet, Nucéra, Philippe Bordas ou Christian Laborde cela ne se rencontre pas sur un vélo électrique.

L'indiscipline des cyclistes bobos est antidémocratique. Ils peuvent se permettre toutes les indisciplines puisqu'ils sont non identifiables. Pendant ce temps on va faire payer 3 euros à chaque motard qui veut se garer. Ils appellent ça la liberté, l'égalité. La fraternité ? C'est un gros mot en 2021.

Il faut aussi parler des trottinettes. Là c'est le sommet de l'anarchie. Ils roulent sur le trottoir avec des machines à moteur ! Non immatriculées ! Se garent, couchant leur saloperie de machine sur les parkings motos, prenant du coup trois places. Une Italienne vient d'être tuée par deux irresponsables jugées sur une trottinette. Oui, à deux ! Elles ont laissé leur victime au sol, agonisante, mourante, en sang, en grande souffrance, en lambeaux, à ramasser à la petite cuiller, une sorte d'attentat urbain. La jeune femme tuée rentrait de son travail. Les deux coupables seraient infirmières. Elles n'en portent que le nom, ces usurpatrices qui salissent le métier. Leur vocation est de sauver leurs semblables, pas de les massacrer. Les médias ont dit qu'elles étaient ivres. Histoire d'atténuer leur crime. En fait, c'est un délit de plus ajouté à celui de fuite. Mourir à cause d'une trottinette ? Pauvre humanité ! Pauvre Paris, poubelle du monde. Mieux vaut que Léon-Paul Fargue, Apollinaire, Hemingway, Soupault, Doisneau et Cartier-Bresson soient morts. Les nazis ont moins défiguré Paris que les politichiens actuels !

Revenons au vélo, professionnel cette fois. La champion Bernal a renoncé au Tour de France parce qu'il a mal au dos. Cet as colombien vient de remporter le Giro. Si jeune, il a déjà un Tour de France au palmarès.

Les Français Pinot et Bardet n'y sont pas non plus. Excuse de grosse fatigue aussi. Là cela n'a pas d'importance. Autant Bernal était un candidat au succès autant les deux français sont surtout très forts dans les reportages de L'Equipe et Stade 2, si ça existe encore.

On nous vend Julian Alaphilippe comme un futur vainqueur du Tour. C'est récurrent. Pas assez complet par rapport aux favoris (Pogacar, Roglic, Thomas, Lopez, Carapaz...) "Les grands leaders ont une mentalité spéciale ", dit-il. Visiblement, il ne l'a pas. Il a gagné le championnat du monde et des classiques c'est formidable. Des courses d'un jour. Un mois, c'est une autre chanson. Le Tour on attend toujours depuis Hinault (1985). Les médias ont pipolisé son couple mais ce n'est rien. La star dans ce domaine est aussi Anquetil qui ne se séparait jamais de sa femme Janine. Femme d'exception. Alaphilippe a remporté la première étape du Tour de France 2021. Coup d'éclat ! Youpi, L'Equipe va faire sa une sur lui, mais c'est le dernier jour qu'il faut avoir le maillot jaune sur les épaules, au moment de La Marseillaise.

Le vélo est un sport à part. Il nécessite un soutien médical, ce que les ignorants appellent dopage.

Jacques Anquetil et Coppi ont toujours dit avoir recours à des soutiens chimiques.

Ceux qui n'ont pas eu leur honnêteté ont fait comme eux, souvent sans succès. Les autres ne sont que des "Etc...".

Si des coureurs renoncent à enchaîner les courses c'est que les blouses blanches rodent trop. Au nom de la santé des coureurs alors qu'on réclame de plus en plus qu'ils réalisent des exploits.

Anquetil a dit qu'on n'était pas champion avec de l'eau claire, que des fesses étaient des écumoires tant elles étaient piquées. La France a fermé les yeux sur Virenque mais les ouvre grands sur Armstrong l'un des plus coureurs de tous les temps et qui le reste.

L'idée n'est pas d'inciter au dopage. L'idée est de laisser faire les coureurs à leur guise. Les champions cyclistes sont des sportifs à part. Quand ils sont crever, ils ne peuvent pas passer le vélo à un partenaire comme un footballeur se débarrasse du ballon.

Toute mon enfance, j'ai regardé respirer Anquetil. C'est son intelligence qui m'enthousiasmait le plus. Il parlait bien, très bien. Un débit percutant. Et je n'ai manqué aucun de ses commentaires ensuite auprès de Chapatte. Il fallait le décodé. Il parlait avec plein de sous-entendus. Quel bell esprit! Ce fut le plus grand consultant de la planète. Anquetil, ce Maupassant du vélo.

Croyez-vous que je vais rayer de mon Panthéon ce ténor parce qu'il a pris des amphétamines ?

Le dopage ne rend pas pur-sang un âne. Tout le monde le sait.

Le dopage c'est pour faire passer la pilule ! Et la pilule c'est la montagne, le contre la montre, pour ainsi dire le contre la mort.

Cette année, il faut suive Mathieu Van der Poel, le petit-fils de Raymond Poulidor, quadruple champion du monde de cyclo-cross. A 26 ans, il découvre le Tour de France. Ce n'est pas parce qu'il est Néerlandais qu'il faut le bouder. Il peut devenir la coqueluche des Français.


A lire: Les prodigieuses histoires du Tour de France, Jean-Paul Vespini. Mareuil, 253 p., 19 €. Par le biais d'étapes d'anthologie, le conteur nous relate les exploits des cracks de la Petite Reine. Des cracks d'hier, parce qu'aujourd'hui... Au moindre éboulement, on nous prive d'une étape comme si les professionnels du risques étaient des bobos. Si on avait agi ainsi jadis, le Tour aurait été stoppé en 1905 pour ne plus jamais repartir.


A lire: L'esprit de Paris, Léon-Paul Fargue. Edition de Barbara Pascarel. Editions du Sandre, 745 p., 35 €. Chef d'oeuvre. J'y reviendrai. Ce livre exceptionnel a moins d'articles en sa faveur que le torchon sur Paris présenté par un lamentable du Paf qui a contribué à couler Europe 1 et qui rebondit toujours grâce à ses réseaux post- 68.


A lire: Dictionnaire amoureux de Paris, Nicolas d'Estienne d'Orves. Plon/ L'Abeille, 685 p., 13 €. Ce pertinent flâneur salarié arpente les rues de la capitale en tenant la route. On peut picorer ici et là dans son Paris, sans jamais être déçu. Pas pédant avec ce qu'il a appris. Ce livre est à mettre dans toutes les poches, surtout dans celles de ceux qui veulent s'instruire de manière ludique.



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