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Bernard Lacombe (1952-2025), une légende de la ville de Lyon

  • bernardmorlino
  • il y a 8 heures
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 54 minutes

Jean Tigana et Bernard Lacombe, à l'époque où seuls les joueurs de ballon devenaient footballeurs.

Plus qu'un footballeur c'était un monument vivant de la ville de Lyon.

Un buteur comme on en fait plus.

Il avait la dent dure contre les imposteurs.

Il aimait chambrer intelligemment.

Un international irréprochable.

Un directeur sportif de grand talent.

Il fut l'accoucheur de Benzema.

Il est indissociable de Lyon et des Bleus époque Hidalgo-Platini.

Il meurt le jour où le père de Neymar continue de faire la com. de son fils.

Il s'en va pendant la sinistre coupe du monde des clubs.

Lacombe était le contraire de l'esbrouffe.

Ses paroles étaient incendiaires sur le football féminin, par exemple.

Il avait des mots d'auteur dignes de Georges Best:

Florent Malouda surnommé "Florent Maladroit"; "C'est un Pinochet" (pour dire que le tireur tirait sur la foule au lieu de cadrer); "St Etienne remonte en D1, c'est bien cela nous fait six points d'entrée!".

Les Lyonnais l'aiment autant que Bernard Pivot (pourtant fan des Verts), Paul Bocuse, Frédéric Dard, et l'Abbé Pierre (ça c'était avant !). On peut rajouter à la liste Henri Béraud, superbe écrivain jeté aux oubliettes alors que De Gaulle l'appréciait.

Sur le terrain, il savait presser les défenseurs, constamment.

Toujours bien placé. Percutant ou passeur en pivot dos au mur.

Un renard des surfaces, harceleur.

Très adroit, une sorte de Gerd Müller Français.

Coéquipier modèle, gagneur.

Conseiller, il avait fait venir à Lyon, Juninho et Anderson.

Un footballeur légendaire.

Du niveau de Fleury Di Nallo et de Serge Chiesa, deux 10.

Lui c'était le 9 par excellence.

En 2025, le football ne veut plus de 10 et de 9.


PS: au début j'ai fait un lapsus Raymond Lacombe au lieu de Bernard, sans doute à cause de Domenech, pourtant entre les deux, la différence c'est comme entre le jour et la nuit. Ce n'est pas Lacombe qui, après une défaite cuisante, nous aurait compté fleurette avec une dimension collection Harlequin.


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