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Depuis l'invention de la Coupe du monde en 1930, le football aux J.O est un tournoi en carton-pâte pour médailles en chocolat

Vidéo avec en plus Maradona. La France a si peu de chance en athlétisme, la discipline reine des J.O. que toute la presse met le focus sur les Espoirs du football... avec le souhait de la présence de Mbappé pour faire écran sur la faiblesse française niveau piste. Mbappé un Espoir ? Vaste rigolade, il est déjà champion du monde depuis 2018 ! Sinon, la France souhaite aussi briller sur 50 m en natation, avec Manaudou. 50 m alors que la vraie bonne distance est le 100 m crawl. Reste Léon Marchand, mais il est moins mannequin médiatique. L'un des plus athlètes français les plus brillants des dernières années s'appelle Christophe Lemaître. On ne le voit presque jamais alors qu'il devrait être sur le devant de la scène. C'est l'antistar par excellence. Un vrai grand champion du sprint. La France ne sait pas l'aimer. Autre énigme: Marie-Jo Pérec. La plus grande sportive française- homme compris- du XXe siècle. Personne n'a jamais su la faire reine du PAF. Il n'y a qu'en France pour voir ça. On préfère vanter des seconds rôles. Et les mettre à des postes clefs. Et concernant la musique lors de la cérémonie d'ouverture, la plus belle idée c'était la reformation du Daft Punk. Qui leur a proposé de revenir pour les J.O. ? One more time! Pour le porte-drapeau, ils songent à un handballeur qui a été condamné dans une affaire de paris truqués. Bel exemple !



Depuis que Thierry Henry est sélectionneur de l'équipe de France espoirs les médias ne cessent pas de parler de lui et du tournoi des J.O. Il est évident que "Titi" à la carte alors que par exemple Sabri Lamouchi ne l'a pas. Henry était à la recherche d'un bon produit pour se relancer car jusqu'à présent son passage dans le camp des entraîneurs est insignifiant: on se souvient de son fiasco à Monaco. Ensuite, il a fait de la figuration en Belgique plus un passage express au Canada. De tout ça, il ne reste que du vent. Il a plus fait parler de lui comme consultant. Depuis qu'il a quitté le monde des joueurs, il entretient bien son image, jadis abîmé par sa main contre l'Irlande et surtout par sa présence dans "le bus de la honte" à la coupe du monde 2010. On n'a pas oublié sa visite officielle à l'Elysée, escorté par la police, pour aller donner des explications au président de la République celui qui est encerclé de casseroles. Le peuple, lui, n'a eu droit qu'à l'omerta. Henry s'est surtout distingué en 1998 quand si jeune il n'a pas eu peur à la séance capital des tirs au but contre l'Italie, en quart de finale, tout comme Trezeguet, alors que Lizarazu rata le sien et que Deschamps ne tira pas. Henry est un as de la communication mais n'oublions pas qu'il a quitté Arsenal, incapable d'y gagner la C1, pour aller à Barcelone afin d'enfin la remporter grâce à un vrai grand club.

Aujourd'hui, il est au centre de l'actualité olympique. On ne parle que de lui: tenez vous bien... trois pages dans Le Parisien (20-3-2024) pour un entretien sur le football au tournoi olympique des J.O 2014 à Paris ! Même Benzema veut y participer, lui, aussi pour se redorer le blason. Benzema a défaut de Mbappé ? Les deux en même temps ? On verra bien. Le football olympique ne compte plus du tout depuis l'invention de la coupe du monde en 1930. Auparavant et depuis 1900, la compétition olympique de football était la plus importante au niveau internationale. L'Uruguay qui a remporté le tournoi aux J.O 1924 et 1928 était la meilleure sélection mondiale. La preuve ? Elle fut sacrée championne du monde 1930, lors de l'invention de la World Cup. S'y sont distingués ensuite, Puskas (Hongrie, 1952), Yachine (URSS, 1956) et Lato (Pologne, 1972). Tout le reste correspond à des médailles en chocolat tant la FIFA domine la planète football. La France fut sacrée championne olympique en 1984 avec Henri Michel qui fut ensuite projeté en France A, successeur de Michel Hidalgo, vainqueur de l'Euro 1984 avec la bande à Platini, premières grandes heures du football tricolore, après l'ère Kopa en 1958.

La médiatisation à outrance des Espoirs au J.O. 1924 est là, il faut le dire et le redire sans cesse, pour masquer la faiblesse de l'athlétisme français, le coeur du sport olympique depuis l'Antiquité. Il faut battre les tambours pour faire parler les stars médiatiques: Henry, Mbappé, Benzema... Tout est bon. Pendant ce temps l'esprit olympique est bafouée: pas d'accalmie dans les guerres actuelles.

On a appris que les athlètes russes ne pouvaient pas participer à la cérémonie d'ouverture, belle hypocrisie quand on sait qu'ils peuvent concourir sans bannière. On sait désormais que pour cette cérémonie inaugurale seules les personnes avec une invitation pourront y assister. Au début, ils parlaient d'un million de personnes pour la fiesta. A présent, elles seront un peu plus de 200 000 ... Chiffre qui reste hallucinant. La France veut en mettre plein la vue mais comment contrôler une telle foule quand on a vu l'organisation catastrophique lors de la finale C1 2022 Real-Liverpool au SDF où l'on accusa de tous les maux les Anglais qui furent surtout les victimes de la soirée.

Le tableau du tirage au sort pour les Espoirs semble une plaisanterie:

France

USA

Barragiste Asie-Afrique

Nouvelle-Zélande

Football vidéo Gag ? Du pur Canada Dry pour footballeurs qui recherchent toujours plus d'exposition médiatique par faire encore plus fructifier leur valeur commerciale.

Au niveau sportif ce tournoi est du carton-pâte.

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