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Trump, Macron, Sarkozy, Badinter, Mbappé, la revue de stress.

  • bernardmorlino
  • 13 oct.
  • 2 min de lecture

Trump ? Mis plus bas que terre par quasi le monde entier, surtout en France, il est désormais un héros mondial. Du coup ses détracteurs se taisent, se cachent. Imaginons que son opposante ait gagné les élections... On en serait où aujourd'hui ?

Bête de médias, Trump explose tous les codes. Il est plus Clint Eastwood que Robert Redford. Abraham Lincoln reviendrait sur terre, il ne plairait pas avec son air austère, son collier de barbe noire, ses grandes oreilles.

C'est un président numérique.

Il énerve par son côté Star Academy alors qu'en France, nous y sommes en plein avec ce balai incessant de changement de gouvernement. La France est la risée du monde. Première donneuse de leçons qui ne balaie jamais devant sa porte.

Macron ? Sous le poids de la charge élyséenne il est devenu translucide. Il n'a plus que la politique étrangère et la défense pour exister. La dissolution de l'Assemblée nationale a prouvé son manque de stratégie politique.

Ils sont où les suppôts de Macron, ceux qui leur doivent leur carrière ?

Ses électeurs ont depuis longtemps honte d'être représentés par lui. Dès qu'il a dit que dans les gares on croise "ceux qui ne sont rien" il devint inaudible.

Sarkozy ? Quel spectacle affligeant de voir toujours un ex président ferrailler avec la justice. Il y aurait d'un côté le bon, et de l'autre les méchants. Depuis Pompidou, c'est la décadence répétée. La présidence Sarkozy est frappée par une succession d'affaires, les siennes et celle de son ex premier ministre, sans parler de son ex ministre de l'Intérieur qui faisait passer des croutes pour des chefs d'oeuvre. Quels exemples pour la jeunesse !

Badinter ? Au Panthéon, c'est un cénotaphe qui le représente non pas un cercueil. Celui qui a dit que la justice désormais ne tuait plus a aussi fait comprendre qu'un état qui conservait la peine de mort inculquait la barbarie à son peuple. Ah ! bon? Et tous les crimes commis en France depuis l'abolition c 'est quoi ? Je suis contre la peine de mort, uniquement parce que je ne veux pas qu'on tue un innocent. Sinon, pas de tolérance avec l'ennemi de la tolérance. Il est bon de rappeler que Bergson a laissé pour consigne dans son testament de ne jamais le séparer de sa femme, une fois la mort passée. Tous les grands hommes ne sont pas au Panthéon. Loin de là !

Mbappé ? Il n'en fait toujours qu'à sa tête. Il joue contre l'Azerbaïdjan, une des plus faibles sélections mondiales, à Paris, puis se fait porter pâle contre l'Islande, affrontée à l'extérieur. Ce n'est pas grave: la France est quasi déjà qualifiée pour la prochaine Coupe du monde. Le fameux pragmatisme de l'actuel sélectionneur. Le Real Madrid a déjà annoncé que Mbappé jouera le week-end prochain. Les Bleus n'ont aucun fond de jeu. Personne ne peut parler du système de jeu de Deschamps, comme l'on parlait du style Menotti ou de la méthode Cruyff. Il ne fait pas le même métier. Nous sommes en face d'un politicien du football. Eux étaient des artistes. Vivement le retour de Zidane pour que l'esprit du football souffle à nouveau sur la France. D'ici là, l'équipe de France m'intéresse autant que le curling.

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