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Van Gogh, peintre maudit, se retrouve sur des chaussettes.



Pauvre Vincent van Gogh ! Il n'arrivait pas à vendre un tableau de son vivant alors qu'ils s'arrachent à présent, cibles des milliardaires toujours plus spéculateurs. De son temps, le peintre troquait ses toiles contre des plats au café. Le crève la dalle n'avait pas de quoi se nourrir. D'aucuns se sont servis de ses tableaux pour boucher les trous des poulaillers.

Depuis le merchandising, tout se vend. Son autoportrait se retrouve sur des chaussettes. Cela pue le fric !

On défile devant ses toiles comme si c'était des tombes dans un cimetière.

Cette fausse démocratisation de l'Art est un abrutissement de plus.

Van Gogh n'est pas James Dean ou Marilyn Monroe.

Courir au musée pour s'acheter des chaussettes van Gogh en quoi est-ce de la culture ?

La culture ne s'apprend pas comme de l'Anglais.

Rien à voir avec l'érudition, l'université ou je ne sais quoi.

On n'apprend pas à voir van Gogh. Pas plus qu'à voir un paysage.

Ceux qui se ruent aux expositions van Gogh ne voient peut-être même pas leur fils ou fille.

Un tableau se voit en une seconde mais qui le voit vraiment avec les yeux de van Gogh ?

Même son frère n'y est pas arrivé. Gauguin, oui.

Les chaussettes de van Gogh sont une insulte à son génie. Ce n'est pas Neymar !


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